Un artiste efface ses tatouages emblématiques par amour paternel

Publié le 13 juin 2025

Par tendresse pour sa fille, un père a pris la décision radicale de supprimer ses plus beaux tattoos. Ce renoncement artistique poignant illustre jusqu'où peut aller le sacrifice d'un parent pour le bien-être de son enfant.

Un parcours extrême, une remise en question profonde

À partir de ses 11 ans, Ethan a radicalement modifié son apparence : élargissement des oreilles, bifurcation de la langue, ablation de son nombril, et surtout, plus de 200 encres recouvrant la quasi-totalité de son épiderme… y compris son visage. Un cheminement qu’il revendiquait sans complexe. Jusqu’à ce que la paternité vienne tout bouleverser.

« Je ne renie pas mon histoire, mais je mesure désormais comment mon apparence pourrait influencer le quotidien de ma fille », avoue-t-il avec émotion. Les trajets scolaires, les courses du quotidien, les balades en famille… chaque sortie devenait un véritable casse-tête. Non par gêne personnelle, mais par crainte des regards portés sur son enfant.

La renaissance par le laser : un parcours semé d’embûches

Face à cette prise de conscience, Ethan a opté pour une solution drastique : supprimer progressivement ses tatouages faciaux au moyen de séances laser éprouvantes. Depuis plus de douze mois, il endure ce traitement, « zone par zone », précise-t-il. « Certaines parties ont déjà subi six ou sept passages », confie-t-il. Un processus lent et douloureux, mais qu’il aborde avec une volonté inébranlable.

Il souligne que cette transformation dépasse le simple aspect esthétique :
« Je crois qu’une partie importante de mon angoisse venait de cette apparence si marquée, si visible ».

Un acte d’amour pur, bien plus qu’une simple métamorphose

Aujourd’hui, Ethan avance avec fierté vers une nouvelle identité visuelle. Loin de renier ses choix passés, il souhaite simplement écrire un nouveau chapitre de sa vie… principalement pour le bien-être de sa fille. Cette démarche ne constitue pas un désaveu, mais plutôt une preuve d’amour infini, une manière concrète de dire à son enfant :
« Je transforme mon apparence pour que tu puisses évoluer sans contraintes, sans préjugés, sans fardeau ».

Si les tatouages racontent souvent une histoire personnelle, dans le cas d’Ethan, c’est leur effacement progressif qui porte le message le plus puissant.

Et vous, comment réagiriez-vous face à une telle situation ? Seriez-vous prêt·e à une métamorphose aussi radicale par amour parental ?