Libérez-vous du passé pour avancer sereinement

Publié le 25 juin 2025
MAJ le 7 juillet 2025

Découvrez comment se débarrasser des objets liés au deuil pour mieux apaiser votre douleur et avancer vers la guérison.

Les superstitions peuvent sembler excessives, mais il est recommandé de ne pas conserver certains objets après un décès. Cela ne relève pas de la peur ou des croyances, mais plutôt de la nécessité de faciliter le processus de deuil et de maintenir l’équilibre émotionnel de chacun.

  1. Les montres et horloges arrêtées au moment du départ

Horloge comtoise arrêtée

Ce détail émouvant, où le temps semble figé, peut symboliser une profonde tristesse. Dans de nombreuses cultures, une horloge arrêtée ne représente pas seulement un souvenir, mais aussi une vie suspendue.

Pourquoi envisager de s’en débarrasser ?

Cette marque temporelle peut devenir un obstacle au processus de deuil. Plutôt que de conserver ce rappel douloureux, il peut être bénéfique de remettre en marche le mécanisme ou de laisser partir cet objet avec bienveillance pour permettre à votre propre temps de reprendre son cours.

  1. Le matériel médical et les traitements non utilisés

Médicaments et matériel médical

Après le décès, il reste souvent des traces matérielles de la maladie : médicaments, appareils de mesure, fournitures médicales. Il est parfois difficile de s’en séparer, par habitude ou par sentiment de culpabilité.

Pourquoi effectuer ce tri ?

Ces objets sont liés à des souvenirs difficiles. Ils rappellent la souffrance et peuvent maintenir une atmosphère lourde sans que l’on s’en rende compte. Les éliminer de manière appropriée (par exemple, en les rapportant à la pharmacie) permet d’alléger l’espace et le cœur.

  1. Les vêtements intimes et les textiles personnels

Oreiller en plume de luxe

Conserver un vêtement favori ou un accessoire peut apporter du réconfort. Cependant, l’utilisation quotidienne de sous-vêtements, draps ou oreillers ayant appartenu à la personne décédée peut créer une proximité parfois étouffante.

Quel impact peuvent-ils avoir ?

Ces textiles conservent une forte empreinte physique. Alors que certains peuvent trouver du réconfort dans ces objets, d’autres risquent de maintenir un attachement douloureux. Si ces objets perturbent votre sommeil ou vos émotions, il peut être temps de les laisser partir.

  1. Les restes corporels conservés

La tradition de conserver une mèche de cheveux ou une dent en souvenir est ancienne. Cependant, dans le contexte d’un deuil récent, ces reliques peuvent revêtir une signification psychologique particulière.

Pourquoi réfléchir à deux fois avant de les garder ?

Ces éléments matériels créent un lien physique très fort avec l’absence, ce qui peut compliquer le processus de deuil en maintenant une présence concrète. De plus, cela peut provoquer un malaise chez certains proches.

Quels souvenirs privilégier ?

Heureusement, de nombreux objets peuvent devenir de précieux supports de mémoire. Un livre annoté, un portrait joyeux, une correspondance manuscrite… Ces éléments évoquant des moments de bonheur plutôt que de perte sont inestimables. Ils apportent du réconfort au lieu de raviver la douleur.

Ce qui importe n’est pas la quantité d’objets conservés, mais leur capacité à rappeler des souvenirs positifs. Posez-vous simplement la question : Cet objet me permet-il de me souvenir avec bienveillance… ou me retient-il dans la souffrance ?

Parfois, libérer de l’espace dans nos placards peut également libérer de l’espace dans nos cœurs pour accueillir la paix intérieure.