Ces sursauts mystérieux qui vous réveillent en pleine nuit : décryptage

Publié le 18 août 2025

Vous sombrez doucement dans les bras de Morphée quand, soudain, votre corps se contracte violemment. Ces spasmes nocturnes, appelés "myoclonies d’endormissement", sont un phénomène courant et généralement bénin. On vous explique leurs causes et comment les atténuer.

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Quand le cerveau s’emballe à l’endormissement

Personne détendue dans son lit

Ces petits sursauts surviennent lors de la phase hypnagogique, ce moment flou où la conscience bascule vers le sommeil. Selon les chercheurs, notre matière grise interpréterait le relâchement musculaire comme… une chute imminente ! Elle déclencherait alors une réaction d’alarme pour « nous sauver ». Ces spasmes peuvent aussi coïncider avec des hallucinations visuelles (lueurs, scènes oniriques) ou des sensations de vertige.

Les facteurs qui les favorisent

Si leur origine exacte reste énigmatique, certains éléments augmentent leur occurrence :

  • Excitants (café, thé, soda) : leur effet stimulant perturbe la descente vers le sommeil, surtout consommés après 16h.
  • Sport tardif : une séance intense le soir maintient le système nerveux en éveil, compliquant la détente musculaire.
  • Dette de sommeil : un repos insuffisant ou fragmenté rend la transition veille-sommeil plus chaotique.
  • Tensions psychiques : le cortisol (hormone du stress) maintient le corps en état d’hypervigilance, gênant l’abandon au sommeil.

Des manifestations variées

Certaines myoclonies passent inaperçues, quand d’autres projettent littéralement hors du lit. Elles peuvent s’accompagner de :

  • sensation de vide sous les pieds,
  • hallucinations auditives (explosions, voix),
  • éclairs visuels,
  • fourmillements.

Localisées (membres) ou généralisées, elles concernent majoritairement les adultes, sans doute en raison des rythmes modernes et de la surexposition aux écrans.

Quand s’inquiéter ?

Occasionnelles, ces secousses sont physiologiques (70% de la population les expérimente). En revanche, si elles deviennent quotidiennes, s’associent à d’autres mouvements anormaux en journée ou nuisent gravement à votre repos, consultez un spécialiste pour éliminer d’éventuels troubles neurologiques.

Nos astuces pour les minimiser

Personne faisant des étirements

Bien qu’impossibles à éradiquer (car naturelles), leur fréquence peut être réduite :

Un rituel du coucher apaisant

  • Horaires réguliers, même le dimanche.
  • Chambre entre 18 et 20°C, obscurité totale.
  • Zéro écran 60 minutes avant le dodo.
  • Activités relaxantes : musique douce, auto-massage.

Modérer les stimulants

Personne évitant les excitants

  • Pas de café après 15h, avec un plafond de 300mg de caféine/jour (3 expressos).
  • Tabac à proscrire en soirée.
  • Alcool limité : il fractionne le sommeil paradoxal.

Apprivoiser le stress

  • Techniques de cohérence cardiaque ou visualisation positive.
  • Carnet de bord pour vider son mental avant la nuit.
  • Objets sensoriels (couverture lestée, diffuseur d’huiles).

Activité physique adaptée

  • Exercice quotidien, mais finir les HIIT avant 19h.
  • Privilégier yoga ou natation en soirée.

Le mot de la fin

Ces spasmes nocturnes, bien que déconcertants, témoignent simplement de votre déconnexion progressive. Avec une hygiène de vie équilibrée et moins de pression sur vos nuits, vous glisserez vers Morphée en douceur… sans coup de tonnerre musculaire !
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