Les ultimes paroles de Lady Di : le témoignage poignant d’un sauveteur

Près de trois décennies après le drame du Pont de l'Alma, un pompier dévoile enfin les mots prononcés par Diana dans ses derniers instants. Une révélation qui éclaire d'un jour nouveau les moments tragiques de cette nuit d'août 1997 et qui continue d'émouvoir le monde entier.
Une nuit d’août qui a changé le cours de l’Histoire
Ce 31 août 1997 à Paris restera à jamais gravé dans les mémoires. Diana, alors âgée de 36 ans, et son compagnon Dodi Al-Fayed tentent d’échapper à un véritable barrage de photographes. Leur véhicule file à toute allure dans le tunnel du Pont de l’Alma quand soudain, le contrôle est perdu… La collision est violente, inévitable. L’impact coûte la vie à trois personnes : le chauffeur Henri Paul, Dodi Al-Fayed, et quelques heures plus tard, celle qu’on surnommait la « princesse au grand cœur ».
Le garde du corps Trevor Rees-Jones, seul survivant du drame, est retrouvé grièvement blessé mais en vie. Les secours débarquent rapidement sur les lieux. Parmi eux, un pompier qui ne se doute pas encore qu’il vient de prendre la main de l’une des femmes les plus iconiques du siècle dernier.
Une « femme blonde » anonyme, puis la révélation glaçante
Xavier Gourmelon, pompier de Paris, fait partie des premiers à intervenir. Il se précipite vers une femme blonde, consciente malgré le choc. « Elle bougeait, parlait, respirait. Rien ne laissait présager un drame aussi grave », racontera-t-il bien des années plus tard dans une interview au Sun.
Ce n’est qu’en l’aidant à s’extirper de l’épave qu’il perçoit une phrase simple, mais déchirante. Quatre petits mots, comme une interrogation suspendue dans le temps : « Mon Dieu, que s’est-il passé ? »
À cet instant précis, Gourmelon ignore encore totalement l’identité de cette femme. Ce n’est qu’une fois Diana installée dans l’ambulance qu’un collègue lui murmure son nom. La stupéfaction est totale.
Un espoir qui s’envole trop vite
Malgré tout, l’instinct de sauveteur reprend le dessus. Gourmelon raconte lui avoir serré la main, lui avoir parlé doucement pour la réconforter, lui avoir même pratiqué un massage cardiaque. « Elle a recommencé à respirer. J’étais soulagé. Pour moi, elle allait s’en sortir », confie-t-il, encore marqué par cette nuit tragique.
Mais quelques heures plus tard, à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, l’impensable se produit : la princesse Diana succombe à ses graves blessures internes. Le monde entier retient son souffle.
Une perte qui a ébranlé la planète entière
L’annonce de son décès provoque une onde de choc internationale. En quelques heures à peine, une foule recueillie envahit les abords du palais de Kensington. Des milliers de fleurs, de lettres manuscrites, de peluches s’amoncellent. Ses funérailles, diffusées en direct à travers le globe, rassemblent près de 2,5 milliards de téléspectateurs. Une vague d’émotion planétaire, rarement égalée dans l’histoire contemporaine.
Ce n’était pas simplement la disparition d’une princesse. C’était celle d’une femme engagée, profondément humaine, adorée pour son authenticité et sa proximité avec les personnes qu’elle rencontrait. Et ces ultimes paroles, si simples, résonnent aujourd’hui comme l’écho de ce qu’elle fut toujours : une femme proche des gens, surprise par un destin implacable.
Une mémoire qui persiste
Xavier Gourmelon a depuis quitté les pompiers, mais le souvenir de cette nuit ne l’a jamais vraiment quitté. « Je revois encore son regard, sa voix, cette phrase… C’est resté gravé », avoue-t-il. Ce témoignage profondément émouvant nous rappelle, au-delà du mythe, l’humanité fragile de Diana.
Parce qu’au fond, même les icônes ressentent de la peur. Même les héroïnes prononcent des mots simples. Et c’est peut-être cela qui rend cette histoire si universellement touchante.