Cette énigme géométrique a divisé les internautes : saurez-vous compter tous les triangles ?
Une simple figure triangulaire a provoqué un débat acharné sur les réseaux. Alors que chacun est convaincu de sa réponse, la solution se révèle bien plus complexe qu'il n'y paraît. Prêt à tester votre sens de l'observation ?
Qu’est-ce qui rend ce puzzle si captivant ?

Tout commence généralement par un partage sur les réseaux, son auteur étant certain de détenir la solution. Rapidement, les avis divergent : les collègues ou amis proposent des nombres totalement distincts, et une compétition amicale s’engage. Les estimations fusent : quatre, douze, vingt-deux, parfois trente-sept. Certaines personnes poussent même le raisonnement plus loin en s’interrogeant : « Si les traits ne sont pas parfaitement rectilignes, peut-on encore parler de triangle ? » De quoi faire douter les esprits les plus cartésiens.
L’aspect irrésistible de ce défi tient au fait que chaque participant est persuadé d’avoir appliqué une méthode imparable. Un peu comme lorsqu’on essaie de comprendre pourquoi un gâteau ne lève pas, malgré le suivi scrupuleux de la recette.
Le verdict des spécialistes : une première réponse rassurante

Pour mettre fin à la controverse, des experts en géométrie ont été consultés. Leur consensus initial ? La figure contiendrait 18 triangles. Leur approche ? Observer, depuis le sommet, combien de paires de points sur chacune des trois lignes horizontales peuvent servir de base. Trois niveaux, six combinaisons par niveau… cela donne 18. Une explication claire et satisfaisante.
On pourrait croire l’affaire close. Mais l’univers du web est vivant, et les débats y reprennent toujours vie…
Là, les choses prennent une tournure inattendue
Une observatrice astucieuse relève alors un élément négligé : le dessin est tracé sur du papier réglé. Ainsi, les lignes de la feuille elle-même pourraient former des triangles supplémentaires. Bilan : 17 de plus, portant le total à 35.
La réponse définitive semblait pourtant acquise. Pas du tout.
Dans les jours qui suivent, des passionnés scrutent l’image avec l’attention d’un détective. Certains découvrent de nouvelles intersections, d’autres pointent des formes minuscules oubliées. Une contributrice en identifie sept supplémentaires. D’autres encore repèrent des structures géométriques insoupçonnées dans les coins. Le décompte s’envole alors : 42, puis 61.
À ce stade, le puzzle dépasse le simple jeu visuel pour devenir une véritable saga. Chaque nouvelle découverte relance la discussion. On examine le dessin avec l’acharnement de quelqu’un qui chercherait la dernière madeleine dans la boîte à biscuits.
La raison de notre fascination pour ces défis
Si cette énigme triangulaire suscite un tel engouement, c’est qu’elle répond à un désir humain fondamental : celui de résoudre un mystère, de discerner ce qui échappe au regard des autres. C’est un jeu sans enjeu, mais qui procure une réelle satisfaction lorsqu’on parvient à déceler un détail caché.
Et avouons-le : nous aimons toutes avoir le sentiment que notre façon de percevoir le monde peut mener à une petite réussite personnelle. C’est comparable à la joie de trouver la pièce manquante d’un puzzle ou de dénicher la perle rare lors des braderies.
