Attraction fatale : les révélations surprenantes d’une rencontre inattendue

Publié le 16 mai 2025

À l'aube de mes 42 ans, j'ai décidé de défier les normes en engageant une conversation avec un étranger charmant au marché. Ce qui s'annonçait comme une romance prometteuse s'est rapidement métamorphosé en une révélation choquante, dissimulée derrière son sourire séduisant...

J’avais cru attirer la chance à moi

Cette fois, j’avais décidé de partir seule en vacances.
Un break bien mérité dans un endroit paisible, à l’écart du tumulte du quotidien et des obligations pesantes.
C’est là que nos chemins se sont croisés.

Il se prénommait Lucas. Sa voix tonitruante contrastait avec l’ambiance feutrée du marché où il marchandait des fruits tropicaux.
Sur un coup de tête, je lui ai adressé une remarque pleine d’ironie. Son rire franc m’a surprise. La réplique est venue naturellement.
Et notre échange s’est enchaîné sans effort.

Tout semblait couler de source, comme si nous nous connaissions depuis toujours.
Le soir même, nous partagions un cocktail.
Le lendemain, c’était lui qui insistait pour m’emmener dîner.
En quelques jours à peine, une certitude s’imposait : j’avais séduit quelqu’un que j’avais moi-même choisi d’approcher.

Une sensation grisante. Et surtout, la fierté d’avoir osé faire le premier pas.

Puis sont venues les étrangetés

Son attention était enveloppante. Presque… inquiétante.
Il anticipait mes désirs, mes souvenirs d’enfance, terminait mes phrases avant que je ne les prononce.
J’y ai d’abord vu le signe d’une alchimie particulière, cette fameuse « connexion instantanée ».

Mais quand il a cité une chanson que j’écoutais à quinze ans – un détail que je n’avais partagé avec personne -, un frisson m’a parcourue.
Une coïncidence, sans doute. Juste une petite coïncidence…
Pourtant, elle m’a laissée perplexe.

J’ai tenté de me rassurer. Mais les « hasards » se sont multipliés, formant un motif troublant.

Le journal caché

Quatre jours après notre rencontre, alors qu’il était sous la douche, je me suis assise sur son lit.
En ajustant l’oreiller, j’ai senti une résistance inhabituelle.
Un carnet à la couverture noire, usé par le temps, dissimulé comme un trésor interdit.

Sans réfléchir, je l’ai ouvert.
Mon prénom s’étalait sur la première page.
La date exacte de notre première rencontre.
Puis des notes méticuleuses, des inventaires détaillés.

Mes préférences culinaires.
Mes trajets habituels dans Paris.
Les noms de mes parents.
Des éléments que je n’avais jamais mentionnés.
Des secrets que personne ne pouvait connaître.

Un vertige m’a saisie.
Ce n’était plus de la séduction. C’était bien plus sinistre.

Le mystère que je redoutais d’élucider

Je me suis réfugiée dans la salle de bain, tremblante.
Une recherche Google de son nom complet n’a rien donné.
Aucune trace numérique de ce « Lucas » avec son patronyme.

Alors j’ai plongé dans mes archives Instagram.
Et là, l’évidence m’a sautée aux yeux.
Sur des photos datant de plusieurs mois…
Sa silhouette apparaissait en arrière-plan.

Une ombre derrière moi lors d’une exposition.
Un visage flou dans un café marocain où j’avais séjourné.

Il me suivait depuis des mois.
Présent dans mon environnement sans jamais s’y intégrer.
Un spectateur invisible.

Mon pouls s’est emballé.
En creusant davantage, j’ai découvert un témoignage anonyme sur un forum peu fréquenté.
Une femme décrivait une expérience presque identique.
Même modus operandi, même profil masculin.
Même carnet noir.
Sauf qu’elle avait mis près d’un an à comprendre.
Elle parlait d’emprise psychologique, de manipulation calculée.
Elle évoquait une sensation de « dépossession de soi ».

La fuite silencieuse

Je suis partie à l’aube, sans un mot.
Sans laisser d’explication.
J’ai quitté la ville au petit matin.

Il n’a jamais tenté de me joindre.
Je ne saurai probablement jamais ce qu’il me voulait.
Peut-être ai-je interrompu son plan à temps.
Peut-être étais-je simplement la prochaine sur sa liste.

Depuis cet épisode, je continue à vivre pleinement.
Mais désormais, je regarde toujours par-dessus mon épaule.