Quand une passagère sans-gêne m’a poussée à user de représailles en plein vol
                                Ce voyage de retour devait être un moment de détente bien mérité. Mais l'incivilité d'une voisine a transformé ce trajet paisible en véritable épreuve de patience. Face à son refus obstiné de respecter les règles élémentaires de savoir-vivre, j'ai dû improviser une solution pour rétablir un minimum de courtoisie.
Quand le savoir-vivre prend l’avion

Au moment de monter à bord, tout paraissait se dérouler dans les règles de l’art. Julien, mon époux, me donnait un coup de main avec mes affaires, l’atmosphère était sereine et nos places nous convenaient parfaitement. Rien ne laissait présager ce qui allait suivre… jusqu’à ce que j’aperçoive la voyageuse installée derrière nous, qui avait carrément posé ses pieds déchaussés sur le dossier du siège de mon mari.
Vous avez bien lu : pieds nus.

Après un premier moment de stupéfaction, nous avons tenté la voie diplomatique. Julien s’est tourné vers elle pour lui demander avec courtoisie de bien vouloir retirer ses pieds. Sa réaction ? Un petit ricanement narquois qu’elle a partagé avec sa compagne de voyage. Très classe.
L’intervention du personnel : un répit éphémère

Devant son manque de considération persistant et ces petits coups répétés dans le dossier du siège de Julien, j’ai proposé de solliciter l’équipage. Une hôtesse de l’air imposante, au regard sérieux et à l’attitude professionnelle, est intervenue pour lui rappeler les règles de bienséance.
Mais à peine s’était-elle éloignée que cette Madame-je-me-moque-des-convenances a reposé ses pieds sur le siège, comme si la remarque ne la concernait pas.
À cet instant, j’ai compris qu’il fallait passer à la vitesse supérieure. Car même la patience la mieux trempée connaît ses limites.
La version « moins conciliante » de ma personnalité fait son apparition

Alors que le chariot des rafraîchissements approchait de notre rangée, une idée quelque peu acerbe – mais prometteuse en termes de satisfaction – a commencé à mûrir dans mon esprit.
Quand l’hôtesse est arrivée à notre hauteur, Julien a commandé un gin tonic. Pour ma part, je me suis contentée d’une simple bouteille d’eau. Mais cette eau allait se transformer en instrument de justice improvisé.
D’un mouvement parfaitement calculé, j’ai fait basculer le contenu de ma bouteille… directement sur le sac à main de notre voisine indélicate, qui traînait partiellement sous notre siège. Une flaque bien positionnée. Des conséquences assurées.
Mais ce n’était que le prélude.
Objectif principal : remettre les pieds sur terre

Toujours installée dans sa position inconfortable pour autrui, elle ne semblait pas avoir saisi le message. J’ai donc repris mon expression la plus innocente, me suis servie une gorgée dans le verre de Julien (qu’il m’a aimablement cédé), puis j’ai renversé le reste sur ses pieds.
Réaction instantanée : elle a poussé un cri, retiré ses pieds comme si elle venait de marcher sur des clous chauffés à blanc, et m’a décoché un regard chargé d’éclairs.
Moi, conservant mon air angélique : « Oh, mille excuses… ce doit être les turbulences ! »
Bilan : objectif atteint

Pendant la durée restante du vol, pas un seul orteil n’a tenté de franchir les limites autorisées. Aucun. Même lorsque la passagère s’est plainte à mi-voix à son amie en me qualifiant de « répugnante », elle n’a pas renouvelé son geste.
Et devinez quoi ? J’ai pleinement apprécié chaque instant jusqu’à l’atterrissage.
Certaines situations dépassent les limites de la simple politesse. Et il arrive qu’une petite leçon de choses bien dosée permette de restaurer un peu de respect là où il faisait défaut.
Dites-moi, quelle aurait été votre réaction dans une circonstance similaire ?
