Une nutritionniste dit adieu à sa friteuse sans huile : les révélations qui font réfléchir

Publié le 12 juin 2025

Contrairement aux idées reçues, une professionnelle de la santé a décidé de se séparer de son appareil à cuisson par air chaud. Ses observations étonnantes et son expertise remettent en cause les prétendus bienfaits de cet équipement très en vogue. Découvrez pourquoi ce choix alimentaire fait débat.

Friteuse sans huile : un allié santé à double tranchant ?

Dr Poonam Desai expliquant ses choix santé

La Dr Poonam Desai, spécialiste en médecine préventive basée à New York, a créé le buzz en annonçant sur Instagram qu’elle venait de se séparer de sa friteuse à air. Son constat est sans appel : cet appareil culinaire tant plébiscité cacherait quelques pièges pour notre santé.

« Certes, on réduit considérablement l’apport en graisses par rapport à une friture traditionnelle. Mais le problème vient des températures élevées qui génèrent des acrylamides, des composés reconnus comme potentiellement dangereux », précise-t-elle.

Ces substances se forment principalement dans les aliments amylacés (comme nos chères pommes de terre) lorsqu’ils subissent une cuisson intense. Plus on pousse la température et la durée, plus leur concentration augmente.

La question épineuse des matériaux

Friteuse à air moderne

La praticienne pointe aussi du doigt la composition des appareils. « La majorité des modèles intègrent des revêtements antiadhésifs contenant des PFAS, des substances chimiques qui pourraient poser problème lorsqu’elles sont soumises à la chaleur. »

Si les agences sanitaires estiment que l’exposition reste limitée, certaines recherches suggèrent des effets néfastes potentiels avec une utilisation prolongée.

Quelles alternatives pour une utilisation plus sûre ?

Famille utilisant une friteuse à air

Faut-il pour autant reléguer cet appareil au rang des gadgets inutiles ? Pas forcément. La spécialiste conseille d’opter pour des versions en inox sans revêtement douteux, et surtout de modérer son usage – une à deux fois par semaine maximum plutôt que quotidiennement.

Les experts rappellent qu’une utilisation mesurée, en suivant scrupuleusement les indications du fabricant, permet de minimiser ces risques.

Les réactions des utilisateurs

Cette mise en garde a provoqué un véritable tsunami sur les réseaux sociaux, avec plus de 5 millions de vues. Les avis sont partagés : certains y voient une alerte salutaire, d’autres un énième coup médiatique, comparable aux polémiques sur le micro-ondes dans les années 90. Preuve que nos comportements alimentaires sont en constante évolution.

Le lait entier plutôt qu’écrémé ?

Ce n’est pas le premier conseil iconoclaste de la Dr Desai. Elle préconise également de choisir systématiquement du lait entier plutôt que son homologue allégé.

« Les lipides présents dans le lait complet favorisent l’assimilation des vitamines A et D, cruciales pour notre organisme », argumente-t-elle. Autre avantage : ils aident à réguler la glycémie postprandiale, un facteur clé pour maintenir une énergie stable.

À l’inverse, le lait écrémé, dépourvu de ces précieuses graisses, provoque des montées glycémiques plus brutales et une moindre biodisponibilité des nutriments.

La clé ? La modération

Comme souvent en nutrition, le secret réside dans le juste milieu : comprendre les forces et limites de nos outils culinaires et de nos aliments, pour faire des choix éclairés au quotidien.