Les conséquences des maladies sur la vie conjugale : une exploration des déséquilibres persistants
Une récente enquête révèle une constatation préoccupante : les relations matrimoniales sont plus vulnérables en cas de maladie chronique chez la femme. Cette constatation met en évidence la persistance des préjugés de genre et du rôle traditionnel de l'épouse au sein du foyer.
Quand la dynamique d’un couple évolue et que les rôles traditionnels se renversent, certains partenaires masculins peuvent rencontrer des difficultés à s’adapter à ce changement. Cette transition peut entraîner des tensions et des incompréhensions.
Le psychologue Mark Travers met en lumière le fait que ces schémas relationnels restent souvent profondément enracinés dans nos mentalités, même après de longues années de vie commune. Ainsi, la maladie peut révéler des déséquilibres relationnels préexistants mais rarement discutés.
Scrutinons nos habitudes de couple
Cette réalité nous pousse à réfléchir sur la répartition des responsabilités au sein du couple. Même à l’ère actuelle, il est indéniable que les femmes assument souvent la majorité des tâches ménagères, du soutien émotionnel et de l’éducation des enfants, même lorsqu’elles traversent elles-mêmes des périodes difficiles.
Cependant, la solidité d’un couple réside dans l’équilibre, le partage et le soutien mutuel face aux défis de la vie. Lorsque les enfants deviennent autonomes et que de nouveaux projets émergent, ces valeurs deviennent essentielles.
Rétablir l’harmonie dans sa relation après 50 ans
Cette étude nous invite à repenser nos modes de fonctionnement en couple, non seulement pour faire face aux épreuves de santé, mais aussi pour construire une relation solide et équilibrée, nourrie par une attention réciproque.
Dans une société où les modèles familiaux sont variés – familles recomposées, monoparentales, en constante évolution – cette réflexion prend tout son sens. Il est important de se rappeler que les enfants apprennent sur l’amour en observant leurs aînés. Offrons-leur l’exemple d’une relation où chacun veille sincèrement sur l’autre, où la promesse du mariage « dans la santé comme dans la maladie » devient un engagement quotidien concret, au-delà d’une simple formalité sociale.
L’amour durable repose principalement sur un pacte de présence mutuelle, même lorsque les rôles traditionnels sont chamboulés.
