10 réflexes bien intentionnés à éviter avec les jeunes parents

L'éducation des enfants suscite toujours des avis passionnés... et parfois envahissants. Pourtant, certains conseils, même dictés par les meilleures intentions, peuvent se révéler contre-productifs. Tour d'horizon des remarques à garder pour soi.
Voici 10 suggestions fréquemment entendues – qui, malgré leur apparente bonne volonté, risquent surtout de **créer tension ou malaise** chez les jeunes parents.
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« Profites-en pour dormir quand ton nourrisson se repose »
En théorie, l’idée semble logique… sauf quand les siestes se limitent à des micro-sommeils ou exigent un bercement permanent. Entre le linge à plier et le simple besoin de décompresser, **cette injonction ajoute souvent une pression supplémentaire**.
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« Manges pour deux si tu allaites »
Une mère qui nourrit son bébé au sein n’a pas à doubler ses repas. L’essentiel ? Une nutrition variée, en phase avec ses envies et son énergie. Et surtout, **personne ne devrait lui fixer de délai pour « retrouver son corps d’avant »**.
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« S’il ne partage pas ses jouets, il deviendra individualiste »
Pour un tout-petit, son doudou ou son camion représente bien plus qu’un objet. L’obliger à le prêter, c’est **négliger que l’apprentissage du respect commence par le respect de ses propres affaires**.
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« Les garçons, ça ne pleure pas »
Ce genre de remarque enferme les enfants dans des cases rigides. **L’expression des sentiments n’a pas de genre**, et savoir les verbaliser constitue une force, quel que soit le sexe.
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« Dépêche-toi de lui faire un petit frère ou une sœur »
**Agrandir la famille relève d’une décision personnelle**, qui ne devrait subir ni calendrier social ni influence extérieure. Un enfant mérite d’être désiré pour lui-même, pas comme compagnon pour un autre.
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« Ne le prends pas trop dans tes bras »
Un nouveau-né ne fait pas de caprices : il manifeste un besoin vital de réconfort. Les câlins participent à son équilibre affectif et à son sentiment de sécurité. **Cette phase où il réclame les bras est passagère, mais fondamentale**.
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« Un enfant doit finir son assiette »
Les goûts évoluent avec l’âge, et un refus ponctuel ne signifie pas un rejet définitif. **Écouter son appétit, c’est l’aider à développer une relation apaisée avec la nourriture**.
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« Il doit dormir seul dès le retour de la maternité »
Chaque famille compose son propre mode d’organisation. Chambre partagée ou indépendante, **l’important réside dans un sommeil paisible pour tous**. Il n’existe pas de modèle unique, seulement des solutions adaptées.
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« Achète en plusieurs tailles au-dessus »
Certes, les enfants grandissent vite. Mais porter des vêtements ou des chaussures disproportionnés **peut gêner leurs mouvements et leur confort**. Mieux vaut privilégier la bonne taille, même pour une courte durée.
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« À son âge, il devrait déjà faire ses nuits / parler couramment / arrêter la sucette »
Chaque enfant avance à son rythme. Les comparaisons précoces alimentent souvent l’inquiétude plus qu’elles n’aident. **L’essentiel ? Lui offrir un accompagnement bienveillant dans ses progrès.**
Et si on remplaçait les conseils par de l’écoute ?
Ce dont les nouveaux parents ont le plus besoin, c’est de **soutien sans jugement, pas de recommandations non sollicitées**. Avant de lancer un _ »Il faudrait que… »_, pourquoi ne pas proposer simplement : _ »Comment te sens-tu face à ça ? »_ **Parfois, une oreille attentive vaut tous les avis du monde.**