Drame sous la canicule : le dernier message poignant d’une employée terrassée par la chaleur

Publié le 4 juillet 2025

Alors que Barcelone suffoquait sous des températures extrêmes, Montse, agent d'entretien, a poursuivi son travail malgré des symptômes alarmants. Son ultime message à sa famille avant de s'effondrer révèle l'ampleur de son calvaire.

Dès les premières heures de son service, Montse ressent des symptômes inquiétants : membres douloureux, oppression thoracique et fatigue intense. Malgré les avertissements de son responsable qui lui suggère de s’arrêter, elle persiste dans ses tâches.

En fin de journée, exténuée, elle regagne son domicile où vit sa mère âgée. Dans un échange WhatsApp bouleversant, elle confie : « J’ai cru mourir cet après-midi… ». Vingt minutes après ce message, alors qu’elle partageait son repas, son corps lâche brutalement. Les tentatives de réanimation des voisins resteront vaines.

Si l’autopsie doit officialiser les causes du décès, la famille évoque un coup de chaleur fatal et envisage des poursuites contre l’entreprise employeuse et la municipalité. La mairie, tout en niant toute négligence, a ouvert une enquête sur les conditions de travail imposées ce jour-là.

Hyperthermie : un risque mortel trop souvent ignoré

L’hyperthermie, ou coup de chaleur, représente un danger réel pouvant conduire au décès, particulièrement durant les épisodes caniculaires. Ce dysfonctionnement corporel survient lorsque l’organisme, soumis à une chaleur excessive, ne parvient plus à réguler sa température interne. Les symptômes – céphalées violentes, confusion, nausées – peuvent évoluer vers une perte de connaissance lorsque le thermomètre interne dépasse 40°C.

Cette urgence vitale met en péril les organes essentiels et requiert une intervention immédiate. Les travailleurs en extérieur, comme les personnes âgées ou fragiles, constituent les populations les plus exposées. Une seule règle : agir vite en rafraîchissant la victime et en alertant les secours sans délai.

Hydratation : trouver le juste équilibre

Si s’hydrater abondamment semble la solution naturelle face aux fortes chaleurs, le choix de l’eau et le rythme de consommation s’avèrent cruciaux. Entre eau minérale, source ou filtrée, certaines options hydratent mieux que d’autres. Les spécialistes recommandent généralement 1,5 à 2 litres quotidiennement, quantité à ajuster selon l’activité physique et la morphologie.

Le Dr Stephanie Widmer, toxicologue médicale, met cependant en garde contre un danger méconnu : l’intoxication hydrique. Dans les colonnes de Fréquence médicale, l’experte alerte sur les risques d’une surconsommation d’eau, aussi grave que la déshydratation.

Les pièges de la surhydratation

Boire excessivement peut provoquer un déséquilibre électrolytique aux conséquences dramatiques. Comme le souligne l’Institut national américain de la santé, les symptômes incluent confusion, nausées et dans les cas extrêmes, œdème cérébral pouvant conduire au coma.

Les clés d’une hydratation sécuritaire

La spécialiste insiste sur l’importance de répartir sa consommation : « Privilégiez des petites quantités régulières plutôt que des volumes importants ingurgités rapidement. » La recommandation officielle de deux litres journaliers doit être adaptée à chaque situation, avec une limite impérative : « Ne jamais dépasser un litre par heure », précise le Dr Widmer.

Cette approche progressive permet d’éviter le choc osmotique tout en maintenant une hydratation optimale, même après une période sans boire. L’astuce ? Garder toujours une bouteille à portée de main et siroter régulièrement plutôt que de vider son verre d’un trait.